
Chaque fois que quelqu’un franchit les portes de notre cabinet, c’est avec une question qu’il le fait. Qu’elle ait forme d’angoisse, de souffrance diffuse, d’interrogation distanciée, elle est lancinante et impacte la vie de cette personne.
C’est cette question qui nous conduit dans les méandres de la généalogie, et nous accompagne à chaque étage générationnel. Car la question traverse le temps et les générations, depuis son origine… et son origine a souvent valeur de traumatisme, une expérience suffisamment forte pour laisser une empreinte dans le psychisme du sujet… Tenter de retrouver l’expérience traumatique inaugurale et, si impossible, élaborer au moins une hypothèse cohérente et/ou ajustée, et la répétition entêtante d’événements, de comportements ou de pensées intimes et étrangers à la fois, peut s’arrêter car l’expérience traumatique n’a plus besoin de se signifier pour être -enfin- élaborée.
Le/la consultant(e) peut « archiver » ce temps de son histoire et reprendre plus sereinement sa route: c’est un blanc comblé, un sens enfin donné ou rendu …